Le souverain, filmé dans un bureau sombre et austère de son palais de Bruxelles, a appelé à la formation rapide d'un nouveau gouvernement. AFP
Albert II a accepté lundi soir la démission du gouvernement présentée vendredi par le Premier ministre belge Yves Leterme, consécutive aux accusations de pressions sur des magistrats dans l'affaire du sauvetage de la banque Fortis. Le roi a confié à l'ancien Premier ministre Wilfried Martens, âgé de 72 ans, une mission "exploratoire" pour tenter de former un nouveau gouvernement.
Wilfried Martens, qui a dirigé neuf gouvernements entre 1979 et 1992, poursuivait ses consultations mercredi avec les présidents des partis de l'opposition, après avoir rencontré la veille les responsables de la majorité sortante. Il pourrait présenter un rapport intermédiaire au roi mercredi soir, avant d'interrompre ses travaux jusqu'au lendemain de Noël, selon les médias belges. L'issue de sa mission et la formation d'un nouveau gouvernement reste incertaines, tant les tensions demeurent vives entre les partis belges.
"Les tensions politiques ont été fortes"
Dans son discours, rédigé avec l'aval d'Yves Leterme, Albert II relève que la "nouvelle crise" qui "secoue" le pays "trouve son origine dans la crise financière internationale et ses répercutions en Belgique dans le domaine judiciaire". Mais il ne s'exprime pas sur les fortes tensions entre le monde politique et judiciaire, suscitées par les soupçons de pressions de l'un sur l'autre, et ne propose pas de réforme de ce domaine.
En revanche, Albert II prône un "contrôle efficace de tous les produits financiers" et la "création d'un organisme régulateur européen indépendant", tout en plaidant contre le "retour au chacun pour soi". Le souverain, filmé dans un bureau sombre et austère de son palais de Bruxelles, a reconnu que "les tensions politiques ont été fortes" entre la majorité flamande (60 % des 10,5 millions de Belges) et la minorité francophone (40 % de la population). "Mais je me réjouis beaucoup qu'un dialogue (sur une réforme de l'État) ait débuté", a-t-il souligné. Ces négociations, lancées en octobre à la demande de la Flandre, qui réclame plus d'autonomie, semblent toutefois au point mort. "J'espère vivement que, malgré les difficultés, ces travaux se poursuivront dans un esprit constructif, et aussi dans l'indispensable discrétion", a insisté le roi, en estimant l'enjeu "essentiel" pour son pays.
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