Sabotage à la SNCF : Julien Coupat passera Noël en prison
lepoint.fr (avec agence)
Neuf jeunes, arrêtés le 11 novembre (ici à Tarnac, en Corrèze), ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". © THIERRY ZOCCOLAN / AFP.
Le jeune homme, âgé de 34 ans, est présenté par l'accusation comme le chef d'un supposé groupe d'"ultra-gauche" qui aurait fomenté et exécuté les sabotages de lignes ferroviaires en France dans le but de susciter des troubles sociaux et politiques. Il a été mis en examen le 15 novembre pour direction d'une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste. "Après cinq semaines d'incarcération, ça suffit cette mascarade", a réagi sur RTL Gérard Coupat, le père de Julien, en dénonçant un "acharnement".
Décision provisoire
Le maintien en détention de Julien Coupat n'est peut-être que provisoire puisque la cour d'appel de Paris doit examiner vendredi l'appel du parquet sur sa remise en liberté. Réunie cette fois en formation collégiale (un autre président et deux assesseurs), la chambre de l'instruction de la cour d'appel n'est en aucune manière tenue de suivre l'arrêt pris ce mardi par la présidente de chambre. Elle aura donc le choix entre confirmer le maintien en détention de Julien Coupat et ordonner sa remise en liberté.
La décision d'aujourd'hui était "prévisible, compte tenu de la proximité de l'audience de vendredi", regrette Me Terrel. "En matière d'instruction, on est présumé innocent et la liberté doit être la règle", a asséné l'avocate en rappelant que son client avait "des garanties de représentation et pas de casier judiciaire". "Je ne suis pas du tout pessimiste, Julien Coupat non plus. Il est très serein. Il s'expliquera tranquillement vendredi matin", assure-t-elle.
À ce jour, Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy sont les seuls des neuf mis en examen à rester en détention. L'avocat de cette dernière, qui est poursuivie pour destructions en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste, avait déposé une demande de remise en liberté de sa cliente qui a été rejetée vendredi , la jeune femme n'ayant pas encore été interrogée par le juge d'instruction en charge du dossier. Trois autres personnes, Gabrielle Hallez, Benjamin Rosoux et Manon Glibert, initialement placés en détention provisoire, ont été remis en liberté le 2 décembre par la chambre de l'instruction.
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